San José : Visitez la capitale du Costa Rica – Ville Sure !

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Principale ville et capitale du Costa Rica depuis 1823, San José est le centre névralgique de la vie politique et économique du Costa Rica. Avec une population estimée à 333.981 habitants en 2015, San José est également le centre urbain, qui détient la plus forte concentration démographique du pays. L’agglomération urbaine de San José, comptait 1.975.000 habitants, selon des chiffres officiels datant de 2009. Partons à la découverte de cette ville !

La ville et son histoire

ville San José
ville San José

C’est en 1823 que San José fut érigé en capitale du Costa Rica, en remplacement de Cartago. L’érection de San José comme capitale, fait suite à la destitution de Cartago, qui faisait jusque-là, office de capitale. La destitution de Cartago est formalisée à l’issue de la bataille d’Ochomogo, livrée le 05 Avril. Elle a opposé les indépendantistes, menés par Grégorio José Ramirez, aux partisans d’un rattachement à l’Empire Mexicain du Général Iturbide. En guise de sanction au soutien de la ville de Cartago, aux ambitions impérialistes du Général Agustin Iturbide, le camp des indépendantistes, déleste la ville de son statut de capitale.

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Pour la remplacer, San José est désignée, après son soutien prépondérant aux troupes indépendantistes, au cours de cette bataille. Bataille qui marqua un tournant dans l’histoire de la République du Costa Rica. La fondation de la ville, elle-même, remonte en 1738. Soit, un an après l’édification d’un ermitage sur le site connu sous l’appellation de La boca del Monte. Au terme d’un recensement démographique, menée en 1783, la population de San José, était estimée à 4.869 habitants. De nature très composite, la population de Josefinos à cette époque, se répartissait essentiellement entre les Espagnols, les métisses et les mulâtres. Les Espagnols, étaient estimés à 577 âmes, contre 3664 pour les métisses, beaucoup plus nombreux, et 628 mulâtres. Toutefois, les traces architecturales datant de l’époque coloniale restent peu visibles. La construction de la ville s’est faite de manière lente et très progressive, malgré son érection en tant que capitale. Il existe tout de même des édifices historiques, notamment des musées, contenant une part importante de l’histoire de la ville et de la région d’Amérique latine, plus généralement.

Entre autres musées, on peut citer le musée de l’or Précolombien et le Musée du Jade. Ces deux musées contiennent une part importante du patrimoine historique de la région. La cathédrale métropolitaine de San José, construite en 1776, est, par ailleurs, l’un des édifices les plus anciens de la capitale Costaricaine. Le gentilé des habitants de San José est  »Josefinos ».

San José : climat et environnement urbain

plage San José
plage San José

La ville de San José occupe une position centrale dans la cartographie du Costa Rica. Bâtie sur le plateau de la Vallée centrale, à 1200 mètres d’altitude, San José est une grande ville, qui s’étale entre volcans et montagnes. Située au coeur du Costa Rica, à 130 Kilomètres de Puerto Limon sur la côte des Caraïbes et à 115 kilomètres de Puntaneras, sur la côte du Pacifique, San José, en raison de son élévation en altitude, bénéficie d’un climat tempéré. La température moyenne se situe entre 18° et 25 °. Le climat est favorable aux averses pluvieuses qui tombent tout au long de l’année. Le mois de Janvier est connu comme étant le mois le plus sec de San José, avec un niveau de précipitations, inférieur à la moyenne.

Comme dans la plupart des pays modernes, San José, capitale du Costa Rica, est la principale porte d’entrée dans le pays. La ville concentre les grandes activités industrielles du pays. À l’instar des agglomérations du tiers-monde, San José affiche un paysage urbain absolument contrasté. Dans la capitale du Costa Rica, la partie centrale, peu habitée, est majoritairement composée des quartiers historiques. On y trouve également certains quartiers populaires. Le centre-ville de San José diffère en de nombreux points aux paysages urbains ultra-modernes, des grandes villes d’Europe ou d’Amérique du Nord. L’architecture des quartiers administratifs reste assez singulière.

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En effet, le quartier des affaires de San José, ne présente que très peu de bâtiments de plus de 5 étages. Les Josefinos et les Josefinas, ne sont pas familiers des grands buildings modernes, appelés aussi, gratte-ciels, qui témoignent de l’orgueil de la plupart des grands centres urbains dans le monde. Cette absence de gratte-ciels pourrait s’expliquer par la géologie sismique de la ville.

Difficile dans ces conditions d’envisager la mise sur pied d’infrastructures d’une certaine hauteur. Un certain nombre de villes, exposées aux risques de tremblements de terre, utilisent des techniques similaires de construction. Les architectes privilégient dans ces cas, des bâtiments de bas niveau. Le modèle de construction de la ville témoigne d’une revalorisation assez récente de l’activité économique. D’ailleurs, les commerces et autres services tendent à se délocaliser vers les quartiers périphériques qui abritent plus de monde. Ces zones ont l’avantage d’être propices à l’investissement, selon les exigences du marché moderne. Les possibilités d’adaptation sont beaucoup plus intéressantes pour les investisseurs.

À San José, des restaurants spécialisés dans la gastronomie locale ou dans les plats exotiques sont disponibles pour accueillir le visiteur. Pour ceux des touristes qui souhaitent se familiariser aux mets locaux, les établissements spécialisés sont à retrouver aux quatre coins de la capitale. Vous pourrez, par exemple, déguster le « Gallo pinto », le plat national. Composé de haricots noirs et de riz, le tout agrémenté au goût du consommateur, ce mets est particulièrement convoité par les touristes.

Dans la capitale Costa Ricaine, les déplacements se font essentiellement en bus. Il existe deux types de bus. Les directos ou les collectivos. Les directos sont censés, assurer les liaisons entre les destinations, sans marquer d’arrêt particulier. À l’opposé, les collectivos, sont jugées beaucoup plus lents, en raison des arrêts incessants qu’ils marquent pour satisfaire le plus grand nombre d’usagers. À San José, il est très rare de ne pas trouver une place à bord d’un bus. Plusieurs sociétés de transport par bus, se partagent le marché de la capitale, chacune disposant de sa propre gare routière.

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Pour trouver un hôtel à San José, il n’est pas très nécessaire de se bousculer. Les acteurs locaux du secteur proposent des conditions d’hébergement de types divers, allant de l’écolodge luxueux, et du complexe hôtelier haut de gamme, aux chambres spartiates. Les offres sont nombreuses. Ce qui donne au touriste la possibilité de faire son choix, en fonction de sa bourse, sans trop de contraintes.

Comme l’illustrent les données démographiques, le canton de San José, qui concerne fondamentalement le centre-ville et les quartiers historiques, ne compte que 339.981 habitants. Certaines sources parlent de 360.000 personnes qui y vivraient à l’heure actuelle. À l’opposé, la banlieue enregistrerait au moins deux millions de personnes. Cependant, de par sa fonction de centralisateur des affaires au Costa Rica, le centre-ville voit défiler chaque jour, autour d’un million de personnes. Au niveau environnemental San José n’échappe pas au calvaire de la pollution, constatée dans presque, toutes les villes modernes du monde. La pollution à San José est devenue une question d’enjeu public.

Les autorités municipales et politiques ont, visiblement pris conscience de la gravité de la situation. La pollution à San José provient essentiellement des usines, des industries lourdes et des véhicules à moteur. Dans leurs efforts pour renforcer la lutte contre la pollution, les pouvoirs publics Costaricains ne sont pas mieux lotis que certains de leurs confrères, des autres régions du monde.

Pour les autorités de la ville, le défi aujourd’hui, est de réglementer les émissions de gaz à effet de serre. Afin de faire de San José, une ville capable de rentrer dans la dynamique de la croissance verte, à l’ordre du jour, dans l’agenda de l’ONU.

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Une population autochtone diversifiée

histoire San José
histoire San José

Sur le plan culturel, San José partage de nombreuses similitudes avec les autres centres cosmopolites latino-américains. Fruit d’un héritage colonial encore marqué, la population de la capitale du Costa Rica est très diversifiée. Tout comme à ses débuts, San José reste tributaire de ses pionniers. On y retrouve des Josefinos, d’origine espagnole, des populations métissées, des mulâtres, des afros descendants et bien sûr, des Amérindiens.

Depuis, plus de trois siècles, ces peuplades constituent l’identité séculaire de San José. Dans les traits culturels de la ville, se retrouve un pan de l’apport de chacune de ces populations. La ville est généralement très animée. Aussi, le visiteur y découvre une population très hospitalière et aussi créative, en termes d’activités.

Des activités à découvrir à San José

Si en débarquant à Costa Rica, l’objectif du touriste est de s’abreuver des merveilles de la nature dont regorge ce pays, le passage par San José ne sera pas une étape très plaisante. Il est clair que l’ambiance qui règne dans la capitale, contraste fortement avec celle qui prévaut dans les régions d’attraction touristique.

Rues étroites, bondées de monde, pollution atmosphérique avec des bus dégageant de grandes doses de fumées, circulations denses… Bref, le décor urbain de San José, ne diffère en rien de celui des autres villes modernes, où l’activité économique est très animée. Surtout, dans les capitales, pour ce qui concerne les pays du tiers-monde. Cependant, en s’y attardant quelque peu, le charme de San José transparaît assez vite. Du moins, si l’on veut s’imprégner de la chaleur culturelle du peuple Costa Ricain, et en particulier des Josefinos. La ville ne manque pas d’endroits calmes. Des quartiers paisibles, éloignés de l’agitation du centre-ville et de ses environs existent. Dans ces zones où il fait bon vivre, des hôtels de différentes gammes sont disponibles pour héberger les visiteurs.

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L’une des premières choses que le touriste de passage à San José serait amené à faire, est de faire corps avec l’histoire de cette ville, symbole de l’émancipation politique en Amérique latine. Les vieux quartiers tels que Soledad, Amon, Otoya ou Coca cola, témoignent encore, de par la présence de nombreux édifices historiques, du rôle joué par la ville dans l’histoire du pays. Les marchés de la capitale Costa Ricaine sont aussi de véritables lieux de rencontres inter-culturelles. En se fondant dans ces espaces commerciaux, le visiteur a l’occasion de découvrir les traits particuliers de la personnalité du Josefino. Le principal marché à parcourir absolument à San José, est le marché central ou El Mercado central. Chaque jour, ce sont des milliers de personnes qui y déferlent pour des mobiles commerciaux. Ce qui en fait un cadre privilégié pour les échanges culturels.

Outre les marchés, San José abrite également des parcs naturels et des zoos, notamment le zoo, « Simon Bolivar ». Dans ce zoo, vit une représentation assez diversifiée de la faune Costa Ricaine. Par-dessus tout, San José rayonne de par ses jardins publics. La particularité de ces espaces de promenades, est avant tout la biodiversité que l’on y découvre.

Parmi les jardins les plus célèbres de San José, le Spyrogira Butterfly Garden. Ce site abrite de nombreuses espèces de papillons, aussi variées les unes que les autres. Dans ce jardin, le papillon vit en harmonie avec son environnement. Il y existe une multiplicité d’espèces de plantes et de fleurs, mais aussi d’autres représentants de la faune, tels que les colibris qui enchantent les visiteurs du parc.

quand partir ?
quand partir ?

À quelques encablures de San José, au sud d’Alajuela, est situé le Butterfly Farm. La ferme aux papillons pour la traduction Française. Ce parc attire quotidiennement de nombreux visiteurs, férus d’excursions botaniques. L’on y trouve plus de 80 espèces de papillons. Sur ce site botanique, le touriste peut s’adonner à la contemplation des étapes clés de la maturation du papillon. Depuis son existence en tant que chenille, jusqu’à l’éclosion de son cocon, où il devient ce magnifique être volant qui suscite la curiosité de tous ces visiteurs.

Que dire alors de « La Paz waterfalls gardens »? Ce jardin botanique est sans doute le plus grand parc au monde, abritant des papillons. Le site a été aménagé à l’entrée de la forêt tropicale pour permettre aux nombreuses espèces d’oiseaux, qui vivent aux alentours, de se mêler aux ballets enchanteurs des papillons. À « La Paz waterfalls gardens« , bruissent aussi de belles cascades dont le visiteur peut se délecter admirativement. Pour parcourir ce parc et apprécier la richesse de sa biodiversité, il faut entre deux à quatre heures. La réputation de « La Paz waterfalls gardens » en a fait un site touristique privilégié par les touristes de passage au Costa Rica et à San José. Des excursions en bus y sont organisées chaque jour, au départ de San José, pour permettre au touriste de profiter d’une visite guidée, en toute sécurité.

Outre ces parcs, qui abritent de larges espèces de papillons, la réserve de Tortuguero, située dans les environs de San José est aussi un véritable joyau naturel. Cette réserve abrite de nombreuses espèces de tortues, d’amphibiens, de reptiles, mais aussi d’oiseaux. La flore y est aussi très diversifiée. Ce site est indéniablement l’une des grandes attractions touristiques du Costa Rica. Il fait ainsi partie des charmes insoupçonnés de sa capitale.

En plus de ces parcs et réserves dédiés, il y a aussi le parc Sabana. Ce parc, certainement le plus grand à l’intérieur de la ville, est un lieu de rendez-vous privilégié pour des milliers de Josefinos qui s’y aventurent chaque week-end. Autour de son gigantesque étang, sont installés des parcours sportifs, constamment pris d’assaut par les visiteurs.

À San José, on ne peut vraiment parler de découverte touristique sans évoquer ces fameuses « corridas a la tica« . Ce sport mettant en scène un taureau et des « ticos » (Costaricains) dans une arène est extrêmement populaire. La beauté des « corridas a la tica » réside indéniablement dans le fait qu’elles n’autorisent pas de bain de sang, comme cela peut se voir ailleurs, dans d’autres cultures hispaniques. Dans le principe du jeu, il s’agit de placer un taureau dans l’arène, en présence d’environ 150 Toreadors. Ces derniers tenteront alors d’échapper à la fureur de l’animal, tout cela dans une grande bousculade. Certains, parmi les plus courageux, peuvent aller jusqu’à tapoter l’arrière-train du taureau, pour l’inciter à se retourner contre eux. C’est la règle du jeu et les Josefinos s’en passionnent toujours plus.

Il existe aussi d’autres sites que vous pourrez découvrir dans la capitale du Costa Rica. Il y a par exemple les cratères de volcans, qui suscitent la curiosité de nombreux touristes de passage à San José. Parmi ces sites volcaniques, les plus visités, sont : le Turrialba, l’Irazu, qui est le plus haut et surtout le Poas, toujours en activité.